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GAZA : LA FAMILLE BIBAS EXPRIME SON « ATTENTE » ENCORE POUR SHIRI ET « S’INQUIÈTE DE SON SORT»

by Zionews
Selon Benjamin Netanyahu, le Hamas a restitué à Israël le corps d'une autre femme de Gaza au lieu de celui de Shiri Bibas. Dans une déclaration rendue publique

Selon Benjamin Netanyahu, le Hamas a restitué à Israël le corps d’une autre femme de Gaza au lieu de celui de Shiri Bibas.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 21 février, Ofri Bibas, la sœur de Yarden Bibas, l’époux de Shiri Bibas, a exprimé que la famille Bibas avait dit « attendre » encore Shiri et « craindre pour son sort ».

Le Hamas a rendu quatre corps de captifs lors de son offensive inédite du 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché le conflit contre le groupe islamiste palestinien. Toutefois, parmi les quatre dépouilles restituées par le Hamas à Israël, l’un d’eux ne correspondait pas à l’otage Shiri Bibas, mais était celui d’un individu anonyme.

Selon un dirigeant du Hamas, le corps de l’otage prétendument identifié comme Shiri Bibas, restitué à Israël la veille, pourrait avoir été « accidentellement confondu avec d’autres dans les débris » de Gaza. En réaction, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reproché au Hamas d’avoir « mis le corps d’une femme de Gaza dans le tombeau ».

Benjamin Netanyahu et « L’abandon » des otages

La famille Bibas a déclaré dans un communiqué qu’elle ne souhaitait pas « rechercher vengeance en ce moment » suite au décès d’Ariel et Kfir, les enfants de Shiri, qui avaient respectivement quatre ans et huit mois lors de leur enlèvement.

La famille Bibas a aussi reproché à Benjamin Netanyahu d’avoir « abandonné » les otages. « On ne pardonne pas d’avoir laissé tomber ces personnes le 7 octobre, ni de les avoir laissées en détention. » « Monsieur le Premier ministre Benjamin Netanyahu, nous n’avons pas reçu de vos excuses lors de cette période difficile », précise le communiqué.

Le rapt de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses deux fils, Ariel âgé de quatre ans et Kfir qui avait alors huit mois et demi, devant leur domicile à la frontière de la bande de Gaza a fait l’objet d’une couverture médiatique internationale. Ils sont devenus l’emblème de la terreur qui a envahi Israël ce jour-là.

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