Le Bloc Katangais affirme être victime d’une politique de persécution à la fois politique et ethnique, qu’il impute directement au régime en place dirigé par le président Félix Tshisekedi.
Selon cette plateforme, une série d’actes répressifs ciblés seraient délibérément orchestrés contre l’ancien chef de l’État Joseph Kabila, les membres de sa famille, ses proches collaborateurs ainsi que l’ensemble des figures politiques issues de la région du Katanga.
Le mouvement dénonce avec vigueur ce qu’il considère comme des accusations mensongères et infondées, utilisées comme prétexte pour justifier une série de mesures autoritaires et arbitraires. Parmi ces mesures, il cite la suspension jugée illégale et unilatérale du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti fondé par Joseph Kabila, mais également l’affaiblissement organisé de plusieurs autres formations politiques dirigées par des leaders katangais.
Le Bloc Katangais déplore en outre la multiplication des saisies de biens qu’il qualifie d’illégales, opérées sans décisions de justice valables, à l’encontre des personnalités issues de sa région. Il évoque aussi des poursuites judiciaires ciblées, menées dans le but, selon lui, d’intimider, de réduire au silence ou de neutraliser politiquement ces figures emblématiques du Katanga.
Pour les responsables de ce mouvement, il ne s’agit plus simplement d’une provocation politique ponctuelle, mais bien d’une véritable déclaration de guerre symbolique et idéologique, dirigée contre la mémoire historique, l’identité culturelle et la dignité collective du peuple katangais.
La Rédaction
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N’importe quoi, ils ont la primature, et bcp de postes stratégiques, ils sont tout simplement or reconnaissants, qu’ils attendent leur tour au perchoir. Qu’ils arrêtent d’embêter le peuple congolais