Le lavage des mains devrait faire partie des gestes quotidiens incontournables, quel que soit le milieu de vie.
C’est le message fort lancé par le docteur Wivine Neema Mafuta, médecin traitant au Centre Hospitalier Baraka, dans le quartier Vungi, commune de Mususa, en ville de Butembo, à l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène des mains, célébrée chaque année le 5 mai.
S’exprimant en marge des activités de sensibilisation, le docteur Mafuta a rappelé que l’hygiène des mains constitue une barrière essentielle contre les maladies infectieuses, en particulier celles qui se transmettent par le contact, comme les infections respiratoires, les maladies diarrhéiques ou les affections cutanées.
« Il ne suffit pas de se laver les mains, encore faut-il le faire correctement : avec de l’eau propre, du savon, et pendant au moins 20 secondes. C’est un geste simple, mais vital », a-t-elle souligné.
Depuis la fin officielle de l’épidémie du virus Ebola en 2018, les bonnes pratiques de lavage des mains tendent à être négligées, tant dans les milieux scolaires que dans les foyers. L’attention portée à ce geste sanitaire s’est estompée avec le temps, mettant en danger les communautés, particulièrement dans les zones à risque.
« Beaucoup croient que le danger est passé. Mais la prévention est quotidienne. Ce relâchement pourrait ouvrir la porte à d’autres épidémies évitables », a averti Mafuta wivine Neema.
Elle appelle enfin les autorités sanitaires, les écoles et la société civile à intensifier la sensibilisation, en particulier dans les zones rurales où l’accès à l’eau potable reste limité. Pour elle, l’intégration du lavage des mains dans les habitudes communautaires est un défi permanent mais essentiel pour la santé publique.
Maua Grace
