La géopolitique dans la région des Grands Lacs connaît un tournant décisif. Un glissement d’alliances est en cours, redéfinissant les équilibres jusque-là établis.
À la suite d’une médiation surprise orchestrée par le Qatar, ayant permis une rencontre entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, Washington aurait donné son feu vert à un ambitieux plan de paix pour l’Est de la RDC.
D’après des sources concordantes, un projet d’accord tripartite entre Washington, Kinshasa et Kigali est déjà rédigé. Plus encore, une rencontre officielle à la Maison Blanche, sous l’égide de du président Donald Trump, serait en préparation.
Mais le développement le plus étonnant dans cette dynamique, c’est le désengagement progressif du Qatar vis-à-vis du Rwanda. Doha, longtemps perçu comme un allié stratégique de Kigali, serait aujourd’hui sur le point de réorienter ses intérêts vers Kinshasa. En ligne de mire : l’ouverture d’un partenariat avec les États-Unis prévoyant des investissements colossaux en RDC, estimés à 500 milliards de dollars.
Si cette bascule se confirme, elle pourrait placer Kinshasa au centre d’un nouveau jeu d’alliances régionales et internationales. Encore faut-il que les autorités congolaises comprennent les enjeux et saisissent cette opportunité historique avec lucidité et RESPONSABILITÉ. ( DecEric Wemba)
La Rédaction