Dans le groupement Malio, en chefferie des Bashu, dans le territoire de Beni, des hommes porteurs d’armes à feu et non encore identifiés ont tués deux femmes.
La première victime une dame de 70 ans a été exécutée pour des causes non encore connues la nuit du samedi au dimanche 06 juillet dans le village Kyavisogho à 21h40.
Pas plus tard la nuit de dimanche à ce lundi 07 Juillet 2025, madame Kahindo Kasika Fideline, d’une cinquantaine d’années a également été la deuxième victime de cette tuerie
Selon nos sources, c’était aux environs de 22 heures locales, lorsque les bandits sont arrivé au domicile de la victime, se trouvant à Kanyatsi à quelques kilomètres du centre de Mabuku.
Les informations à notre possession font savoir que les bandits ont demandé de l’eau à boire à leur cible. Voulant les servir, madame Kahindo Kasika Fideline s’est vue poignardée par ces hommes et elle est morte sur-le-champ.
La société civile de la chefferie des Bashu confirme la mort de ces deux (02) femmes tuées dans les mêmes circonstances. Maître Maombi Kahongya, Président de cette structure citoyenne, regrette de voir cette situation prendre une allure inquiétant sous les yeux impuissants des appareils sécuritaires, sensé proteger la population locale.
« Nous sommes tellement indigné par rapport à l’insécurité qui s’observe actuellement dans la chefferie des Bashu et surtout dans le groupement Malio. Deux (02) dames viennent d’être tuées en armes blanches par des personnes non autrement identifiées en l’espace de deux (02) jours seulement. C’est vraiment une situation qui nous inquiète. Cependant, nous regrettons la non prise en considération par les services spécialisé des différentes alertes données par la société civiles. C’est pourquoi nous interpellons les autorités compétentes de pouvoir s’y imprimer afin que ces cas de tuerie ne puissent plus s’observer dans le groupement Malio. Et surtout, nous interpellons le chef du groupement d’organiser des meetings, des cadres de consultation des différentes couches sociales et de réunir les Chefs Capitas pour qu’ensemble on puisse voir c’est quoi l’origine de cette insécurité qui décime la population du groupement Malio », a dit Maombi Kahongya.
Arsene Kavyavu
