Le président de la République Félix Tshisekedi veut mettre fin à l’exploitation des employés Congolais par les expatriés.
Le Président Félix Tshisekedi dit avoir enregistré plusieurs plaintes « de nos compatriotes employés par des expatriés, particulièrement les Indo-pakistanais, les Chinois, les Libanais et autres ».
Les travailleurs de ces expatriés sont payés sans aucun bulletin de paie et la plupart n’ont aucun contrat de travail, et assez souvent avec une absence de prise en charge médicale adéquate, ou encore très faiblement organisée.
Dans le souci de mettre fin à l’exploitation des employés Congolais par leurs employeurs expatriés, le Ministre de l’Emploi et Travail, par ses services spécialisés, en associant l’Inspection Générale des Finances, a été chargé d’initier la mise en place d’un mécanisme de contrôle régulier pour décourager ces abus et faire respecter toute la règlementation de la RDC en matière du travail et veiller à l’application des sanctions prévues.
Le président de l’ASADHO, Jean-Claude Katende dit avoir informé le Président Tshisekedi que les jeunes filles qui travaillent chez les Nigérians, vendeurs des pièces de rechange automobile à Kimpwanza, ont 40 USD de salaire par mois et 5000Fc par jour, c’est une véritable exploitation du congolais dans son propre pays et sous l’oeil complaisant des autorités.
Le président de la RDC a chargé Ephraïm Akwakwa Nametu, Ministre de l’Emploi et du Travail en collaboration avec l’Inspection Générale des Finances, IGF, de mettre en place un mécanisme de contrôle régulier avec comme objectif de décourager les “abus” et de faire respecter la réglementation du travail en RDC et veiller à l’application des sanctions prévues.
Noter qu’au mois de septembre dernier, toutes les maisons des Indiens, Libanais, Chinois et autres opérateurs économiques étrangers à Kinshasa étaient restées fermées, les travailleurs grévistes exigeaient l’amélioration des conditions de travail et salariales. Outre la question du salaire, ils réclament également le respect des heures de service. Ils s’inquiètent du comportement de leurs employeurs, qui ne tiennent pas compte des heures supplémentaires, et qui les libèrent quand ils veulent, sans frais de transport.
La rédaction.