

Une pénurie de médicaments touche onze des 22 centres de santé de la zone de santé de Katoyi-Kibabi, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), depuis plusieurs mois.
Cette information a été révélée par les sources sanitaires de ce domaine, mardi 2 juillet, à Radio Okapi.
Elles attribuent cette situation à l’insécurité qui empêche l’entrée des humanitaires dans cette région.
Le climat d’insécurité est maintenu par les miliciens et les rebelles du M23.
Actuellement, seule l’ONG Johanniter continue de subventionner légèrement quelques aires de santé de cette région en médicaments contre le paludisme.
Les populations déplacées ou retournées, malgré leur pauvreté extrême, utilisent les traitements indigènes pour se soigner de maladies récurrentes telles que le paludisme, la diarrhée bacillaire et la dysenterie amibienne.
Les responsables de la santé de la zone de santé de Katoyi-Kibati craignent des décès en cascade en raison de l’absence de produits de traitement.
Les miliciens et les rebelles du M23 maintiennent ce climat d’insécurité.
Un cas de monkeypox, ou variole du singe, a été détecté dans la zone de santé de Karisimbi, dans la ville de Goma, selon le gouvernement provincial du Nord-Kivu le 2 juin 2024.
Jusqu’à présent, on a recensé huit cas, dont un dans la zone de santé de Karisimbi, deux dans la zone de santé de Goma et cinq dans la zone de santé de Nyiragongo.”
La maladie, très contagieuse et dangereuse, constitue une menace majeure pour la population de Goma et de ses environs, ainsi que pour toute la province du Nord-Kivu.
Le gouvernement provincial du Nord-Kivu, en partenariat avec l’OMS, l’UNICEF et d’autres partenaires, met en œuvre une série de mesures de prévention pour assurer la protection de la population et du personnel soignant en contact direct avec les malades.
Le monkeypox, maintenant connu sous le nom de Mpox, est une maladie à virus d’origine animale et peut être évitable. C’est surtout par contact direct avec un animal infecté, même sans symptômes, ou entre individus. On peut également transmettre la maladie par contact sexuel et de la mère à l’enfant pendant la grossesse.
Chez L’HOMME , les symptômes du Mpox comprennent une fièvre intense qui survient brusquement et des éruptions cutanées avec des lésions remplies de liquide et de pus, qui se transforment en croûtes. Souvent, ces blessures commencent sur les paumes des mains et les plantes des pieds et peuvent se propager à l’ensemble du corps. Il est particulièrement dangereux pour les individus qui sont en contact direct avec des animaux ou des produits animaux, tels que les chasseurs, les agriculteurs, les éleveurs, les vendeurs ou les abatteurs d’animaux et les cuisiniers.
Afin de se prémunir contre le Mpox, les autorités conseillent d’éviter tout contact physique ou sexuel avec des individus ayant des symptômes de Mpox ou toute autre excrétion ou liquide provenant des personnes malades (sang, urine, selles, salive, vomissures, sueur et sperme). Le contact direct avec un animal domestique ou sauvage malade ou ses produits est également recommandé. Si une personne ou un animal suspecté de Mpox entre en contact, il est essentiel de se laver les mains immédiatement avec du savon ou de la cendre, puis de se rendre au centre de santé le plus proche. Quand on constate des symptômes suspects de Mpox chez un membre de la famille, un proche ou un voisin ou chez soi-même, il est essentiel de se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche afin de recevoir une consultation.
Il est également recommandé aux professionnels de santé de porter des équipements de protection individuelle et de respecter les mesures de prévention contre les infections lors de leur formation sanitaire afin de se protéger et de préserver la population.
Jeudi 20 juin, la MONUSCO a fourni un lot de kits médicaux à l’Hôpital général de référence de Bukavu (Sud-Kivu) grâce à sa section médicale « Level One ».
Le désengagement de la Mission onusienne de cette province commence le 30 juin 2024, ce qui entraîne cette remise.
Ces équipements médicaux et chirurgicaux d’urgence sont ajoutés à d’autres déjà livrés à cette clinique il y a quelques semaines afin de prendre en charge les patients en situation d’urgence.
Selon le médecin directeur de cette institution de santé publique, le Dr Guy Mulinganya, cette amélioration va leur permettre d’améliorer la prise en charge des patients, en particulier ceux qui sont accueillis au service des urgences.
Selon le Dr Guy Mulinganya, nous avons reçu un don d’un équipement crucial qui nous permettra d’améliorer notre prise en charge des patients, en particulier pour les urgences.
Bref, les équipements reçus sont principalement conçus pour les situations d’urgence médicale, ainsi que pour les situations d’urgence chirurgicale.
Selon lui, ce lot apporte une complémentarité à ce que l’hôpital possède déjà et leur permettra de prendre en charge les patients dans cette structure.
« Nous avons reçu des kits pour les consultations, des appareils d’anesthésie, ainsi que des équipements pour la prise en charge des traumatismes en milieux isolés, ce qui nous offre une multitude de matériel qui nous permet réellement d’agir en urgence pour nos patients », a conclu le Dr Guy Mulinganya.
Pendant que l’année 2023/2024 se termine, une analyse des objectifs ambitieux du président Museveni dans le domaine de la santé met en évidence un mélange de réussites et de défis constants.
Le président Museveni a exposé plusieurs priorités essentielles en matière de santé lors de son discours sur l’état de la nation le 7 juin 2023, dans le but d’améliorer le bien-être des Ougandais.
Un an plus tard, des avancées sont enregistrées dans certains secteurs, alors que d’autres actions sont encore en partie achevées.
L’un des objectifs majeurs était de garantir l’approvisionnement en médicaments dans les délais impartis pour éviter les pénuries et de fournir le matériel médical adéquat. Pour de nombreuses personnes, cet objectif a été partiellement réalisé.
« Alors que certains établissements de santé ont signalé des améliorations dans la disponibilité des médicaments et des fournitures médicales, d’autres continuent de connaître des pénuries, ce qui a un impact sur les soins aux patients », explique Peter Eceru, un défenseur des droits à la santé.
Les chiffres indiquent que la prévention et le contrôle des maladies transmissibles ont connu un succès important grâce à des programmes de vaccination solides, avec des campagnes de vaccination contre la fièvre jaune qui ont touché plus de dix millions d’Ougandais.
Le directeur de la santé publique au ministère de la Santé, le Dr Daniel Kyabayinze, a souligné que l’objectif a été pleinement atteint, avec des hausses significatives des taux de vaccination à travers le pays.
« L’engagement du gouvernement en faveur de la vaccination a permis de réduire l’incidence de maladies telles que la rougeole et la poliomyélite, ce qui constitue une victoire louable en matière de santé publique », a-t-il déclaré.
Selon Museveni, une autre priorité du secteur était la mise en service de l‘hôpital super spécialisé de Mulago, l’accélération de la construction de l’hôpital spécialisé de Lubowa et la modernisation des centres de santé IV et III existants.
Selon le Dr Jane Ruth Aceng, ministre de la Santé, cet objectif a été atteint à moitié.
« L’hôpital super spécialisé de Mulago a commencé ses opérations, offrant des services médicaux avancés comme la greffe de rein, les chirurgies mini-invasives, entre autres », a déclaré le Dr Aceng.
Néanmoins, Eceru a souligné que malgré les résultats obtenus dans le secteur, la construction de l’hôpital spécialisé de Lubowa reste en retard et que de nombreux centres de santé IV et III n’ont pas encore été mis à niveau, ce qui demande des efforts et des investissements constants pour concrétiser pleinement ces projets d’infrastructure de soins de santé essentiels.
Malgré les réalisations et les domaines qui nécessitent une attention particulière dans le domaine de la santé, les résultats mitigés soulignent les difficultés et les défis de la transformation des soins de santé en Ouganda.
La campagne de vaccination contre la poliomyélite du Sud-Kivu, qui aura lieu du 13 au 15 mai dans les 34 zones de santé de cette province, concerne environ 2 millions d’enfants.
Mercredi 5 mai, le Dr Joseph Matundanya, coordonnateur provincial du Programme élargi de vaccination (PEV) au Sud-Kivu, a présenté ces données devant la presse.
Le jour même, les médecins responsables réunis au Centre RIO de Nguba à Bukavu ont reçu l’ordre de travailler en collaboration avec les autorités locales afin de garantir le succès de cette campagne de vaccination.
Cette campagne sera associée à la prise de vitamine A et au traitement antiparasitaire à la Mebendazole afin de résoudre le problème de parasitose chez les enfants et renforcer leur immunité, allant de 0 à 59 mois.
La campagne adopte une stratégie de porte à porte, où les vaccinateurs se rendent chez les ménages pour vacciner les enfants.
« Il y a les équipes qui ont été déployées vu que nous ayons des difficultés de maitriser la population, donc ce sont ces équipes-là qui sont déjà sur terrain, ils passent aussi ménage par ménage pour identifier les enfants qui seront concernés par l’activité », a souligne Dr Joseph Matundanya.
Il a également annoncé que l’objectif est de supprimer toutes les régions touchées par la poliomyélite.
Selon le coordonnateur provincial du PEV au Sud-Kivu, cette occasion est une opportunité de sensibiliser tous les parents à faire vacciner leurs enfants afin de renforcer leur immunité et éliminer la poliomyélite.
Le mardi 4 mai, le Dr Victor Matondo de l’hôpital de l’Armée du Salut dans la commune de Kinshasa a conseillé aux résidents de Kinshasa et de ses environs de prendre du sommeil tôt et de prendre soin de leur alimentation.
Ce conseil a été fait en ce début de la saison sèche à Kinshasa et dans certaines provinces limitrophes.
Selon ce médecin, cette période marquée par des précipitations faibles et des températures basses requiert des mesures de précaution de la part de la population :
« Nous pouvons avoir des maladies surtout par des voies respiratoires : le rhume, la toux aussi, des pneumonies, l’asthme, la bronchite… et nous avons aussi la conjonctivite. La précaution que notre population doit prendre c’est que notre corps a son horloge, donc il faudra dormir un peu plus tôt pour influencer cette horloge. Nous devons manger des fruits, éviter des aliments et des boissons froides, éviter un milieu où il y a trop de poussière ».
Il est également recommandé aux parents de fournir aux enfants des vêtements adaptés au froid, selon le Dr Victor Matondo.
Cette recommandation s’applique également aux personnes de troisième âge, aux personnes atteintes de rhumatisme ou d’asthme, ainsi qu’aux personnes vulnérables, qui peuvent facilement contracter des infections.
De plus, il a recommandé aux habitants de « prendre même un bain chaud, de porter un masque, de se laver les mains et de consulter rapidement un médecin en cas de fièvre ».
Le ministre de la Santé publique, de l’hygiène et de la prévention annonce l’intégration de sept nouvelles provinces de la République démocratique du Congo dans le programme de maternité et de soins de nouveau-né gratuits.
Au cours d’une réunion de restitution du programme, tenue jeudi 11 avril à Kinshasa, où plusieurs professionnels de la santé ont participé, il a exprimé cela.
Les provinces concernées sont le Sud-Ubangi, Tshuapa, Mongala, Mai-Ndombe, Kwango, le Nord-Kivu et le Haut-Lomami.
Selon le Dr Roger Samuel Kamba, ministre de la Santé, ces provinces viennent s’ajouter aux cinq autres qui bénéficient du premier paquet de soins de ce programme dans le cadre de la Couverture santé universelle dans son volet gratuit de la maternité.
Ce programme de gratuité des accouchements dans la ville de Kinshasa a été lancé par Félix-Antoine Tshisekedi, le chef de l’État congolais, le 5 septembre 2023. La mise en œuvre de cette initiative présidentielle fait partie de la mise en place de la couverture sanitaire universelle, qui prévoit la prise en charge gratuite des accouchements et des nouveau-nés.
Les consultations prénatales, l’échographie obstétricale, les accouchements simples, les accouchements par césarienne, les soins du nouveau-né, la vaccination, les consultations postnatales, les services de planification familiale et l’accès aux médicaments essentiels font partie de cette catégorie.
Le centre médical russo-burundais va surveiller les agents pathogènes dans le pays, effectuer des tests épidémiologiques, des examens moléculaires sur place, a expliqué Joseph Nyandwi, directeur général de l’Institut national de santé publique du Burundi.
L’établissement formera également des spécialistes aux techniques de diagnostic.
Pour une approche plus poussée, le centre va inclure des vétérinaires, ce qui aidera à surveiller les maladies zoonotiques.
Il est prévu de d’accorder des bourses au personnel de l’Institut national de santé publique.
Grâce à la coopération russo-burundaise, le pays sera capable de faire des tests épidémiologiques, des examens moléculaires sur place.
La prévention du diabète repose sur l’éducation nutritionnelle, une amélioration de l’hygiène de vie (activité physique régulière, alimentation équilibrée réduite en graisses et en sucres, réduction pondérale) et le maintien dans le temps de tels comportements réducteurs.
Les études ayant associé une réduction de poids et une augmentation de l’activité physique concordent vers une diminution de la prévalence du diabète de type 2.
La réduction de la consommation de graisses animales, en particulier d’acides gras saturés, et l’augmentation des apports en fibres alimentaires permettent un meilleur contrôle du poids.
Pratique d’une activité physique
Les mécanismes mis en jeu dans l’action préventive du diabète par l’activité physique sont l’amélioration du transport et de l’utilisation du glucose musculaire et la modification de la sensibilité à l’insuline.
L’association entre activité physique, restriction calorique et prévention du diabète de type 2 a été établie par des études épidémiologiques comparant le risque de survenue d’un diabète dans des populations actives et/ou ayant un régime alimentaire restrictif versus des populations sédentaires et/ou ne modifiant pas leurs habitudes alimentaires. Une réduction du risque de diabète de type 2 de 30% a été par exemple montrée avec une activité physique d’intensité régulière (soit 2,5 h de marche par semaine) par comparaison à l’absence d’activité physique.
Réduction pondérale et équilibre alimentaire
Selon les données de l’enquête ObÉpi réalisée en 2012, 43% des personnes diabétiques de type 2 sont obèses (40% des hommes, 47% des femmes). Par comparaison avec la population non diabétique ayant un poids normal, 3 fois plus de personnes déclarent un diabète en cas de surpoids, 7 fois plus en cas d’obésité.
Une méta-analyse de 71 études a montré que la perte de poids permettait une diminution du risque de diabète de type 2 de 38% quelle que soit la méthode utilisée pour y parvenir (activité physique, diète, chirurgie bariatrique, traitement médicamenteux).
Les résultats des études Diabetes Prevention Program (DPP) et Finnish Diabetes Prevention Study (DPS) ont montré l’efficacité des mesures hygiéno-diététiques sur la prévention du diabète. La combinaison d’un régime hypocalorique (visant une perte pondérale de 5%), d’une restriction des graisses alimentaires et de 30 minutes/jour d’activité physique modérée permettait une réduction du risque de diabète.
Chez les sujets en surpoids ou obèses, il est nécessaire de vérifier régulièrement l’obtention d’une modification durable des habitudes alimentaires.
Une analyse des habitudes alimentaires par recueil de données en situation réelle peut être utile pour évaluer si les apports alimentaires sont équilibrés.
Le bilan nutritionnel peut-être fait à minima par interrogation sur le contenu des repas des dernières 24 heures et, au mieux, en utilisant un journal alimentaire sur une semaine.
En cas d’échec au bout de 6 mois à 1 an, le recours à un professionnel spécialisé (diététicien- nutritionniste, endocrino-diabétologue) peut-être proposé.
Les conseils nutritionnels minimums peuvent être les suivants :
faire 3 repas par jour (ne pas sauter de repas), prendre le temps de manger assis à table, éviter le grignotage, diversifier les repas ;
diminuer la ration énergétique en choisissant une alimentation de densité énergétique moindre (fruits, légumes) et/ou un contrôle de la taille des portions (notamment en ce qui concerne les féculents) ;
consommer à chaque repas de tout mais en quantité adaptée (fruits et légumes/pains, céréales, féculents et légumes secs/lait et produits laitiers/viande, poissons et œufs/eau) ;
privilégier les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons, …), riches en fibres, vitamines, minéraux et protéines de bonne qualité ;
limiter la consommation d’aliments à forte densité énergétique riches en graisses (fritures, frites, chips, beignets), en sel (gâteaux apéritifs, chips …) ou en sucres (pâtisseries, glaces, viennoiseries, confiseries, jus de fruits, sodas, spécialités laitières, boissons énergisantes, boissons alcoolisées, confitures, miel).
Concernant le volume des portions, l’assiette équilibrée est un outil simple à proposer.
1/2 assiette occupée par des légumes ;
1/4 de l’assiette occupée par des féculents ;
1/4 de l’assiette occupée par de la viande ou du poisson ou des œufs (*VPO).
et pour compléter le repas
±1 laitage
±1 fruit
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