L’ANB Arena de Riyad (Arabie Saoudite) a accueilli ce samedi un choc très attendu entre deux figures montantes de la boxe africaine : le Congolais Martin Bakole et le Nigérian Efe Ajagba.
Programmé en sous-carte du combat principal entre Canelo Alvarez et William Scull, ce duel de dix rounds en poids lourds s’est conclu par un verdict de match nul, reflet fidèle d’un affrontement aussi équilibré qu’intense.
Dès l’entame, la tension était palpable, alimentée par les échanges verbaux musclés ayant précédé le combat. Les deux boxeurs ont livré une prestation stratégique et engagée, mettant en valeur leur puissance de frappe respective et leur capacité à s’adapter en pleine action.
Efe Ajagba, grâce à une allonge avantageuse, a tenté de contrôler la distance avec un jab efficace, tandis que Martin Bakole a répondu par un pressing constant et une présence physique dominante à courte portée. Round après round, l’intensité est montée, notamment lorsque Bakole a placé plusieurs enchaînements lourds au corps, forçant Ajagba à puiser dans ses ressources mentales et techniques pour répondre avec des combinaisons précises et explosives.
Le septième round a marqué un tournant, avec une série d’attaques puissantes de Bakole qui ont momentanément mis Ajagba en difficulté. Néanmoins, le Nigérian a su faire preuve d’une résilience remarquable jusqu’à la fin, répondant coup pour coup et refusant de céder du terrain.
Au terme de dix rounds disputés avec bravoure et rigueur, les juges ont rendu une décision partagée, entérinant un match nul logique. Si les deux camps auraient sans doute préféré une victoire claire, ce résultat confirme avant tout le niveau de compétitivité de cette rencontre et la qualité des deux pugilistes.
Ce combat entre Martin Bakole et Efe Ajagba s’inscrit comme un moment fort de la boxe africaine contemporaine. Il pourrait bien n’être que le premier acte d’une rivalité prometteuse au sommet de la catégorie reine. Une revanche semble désormais inévitable.
*Nestor Ilo*