Affrontements entre FARDC et « wazalendo » du mouvement FAR-W à Samboko

Ce lundi matin 6 octobre 2025, des tirs ont été entendus à partir de ~09h00 locales lors d’un affrontement opposant des éléments des FARDC aux « wazalendo » du mouvement FAR-W autour de Samboko (Ituri).

Les autorités militaires auraient interdit aux habitants du village Chani Chani d’aller dans leurs champs. De nombreuses familles fuient vers Mayimoya et Oicha.

Selon des témoignages recueillis, les combats ont démarré dans la matinée et ont été audibles vers 9 h.

Les zones touchées et où la population se déplace sont notamment : Samboko, Apetineko, Mutweyi et le village Chani Chani (côté Nord-Kivu). Face aux tirs, une partie des habitants a pris la route vers Mayimoya, tandis qu’un autre groupe se dirige vers Oicha.

Les autorités militaires locales (FARDC) auraient interdit aux habitants de Chani Chani d’accéder à leurs champs situés vers la frontière avec l’Ituri — mesure prise, selon des sources locales, pour des raisons de sécurité.

À l’heure où nous publions, le motif précis des affrontements entre les FARDC et les wazalendo du mouvement FAR-W n’a pas encore été officiellement communiqué.

La coordination de la CRDH Irumu (Convention pour le Respect des Droits Humains), par la voix de son répondant Christophe Munyanderu, appelle les deux parties à privilégier le dialogue et la paix. M. Munyanderu a rappelé l’existence d’un « ennemi commun » (les groupes armés ADF, MTM, ISCAP) et estimé que les tensions internes devraient être résolues par la négociation plutôt que par les armes. Il a ajouté que les munitions perdues sur les lieux pourraient aider à identifier et traquer les auteurs des attaques perpétrées par les ADF.

Déplacements internes : exode de populations civiles vers Mayimoya et Oicha — besoins probables en abris, nourriture et soins.

Sécurité agricole : interdiction d’accès aux champs risque d’aggraver l’insécurité alimentaire locale si la situation se prolonge.

Appel aux acteurs humanitaires : surveillance des mouvements de population et mise en place d’un corridor humanitaire si nécessaire.

Appel au dialogue : relancer des mécanismes locaux de médiation entre FARDC et groupes communautaires pour éviter l’escalade.

> « Nous invitons les parties à cesser les hostilités et à ouvrir un canal de dialogue. Nous avons un ennemi commun qui doit être combattu collectivement », a déclaré Christophe Munyanderu, répondant de la CRDH Irumu.

Arsene Kavyavu

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