L’Afrique du Sud se prépare à des élections générales décisives prévues pour décembre 2025. Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, traverse une crise majeure qui pourrait lui coûter sa majorité parlementaire pour la première fois en trente ans.
Les scandales de corruption, la crise économique et la hausse du chômage ont entamé la confiance des électeurs.
Le président Cyril Ramaphosa, confronté à une fronde interne, peine à restaurer l’unité du parti. Plusieurs figures influentes de l’ANC critiquent sa gestion et l’accusent de faiblesse face aux défis économiques et sociaux. Le pays est actuellement frappé par des coupures d’électricité massives, une inflation galopante et un taux de chômage dépassant les 33 %.
Face à cette situation, l’opposition se renforce. L’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF) gagnent du terrain dans les sondages. Le leader des EFF, Julius Malema, attire particulièrement les jeunes avec un discours radical sur la redistribution des terres et la nationalisation des ressources stratégiques.
Dans plusieurs grandes villes, notamment Johannesburg, Pretoria et Le Cap, des manifestations massives ont eu lieu ces derniers mois pour dénoncer la corruption et l’incapacité du gouvernement à fournir des services de base. Les analystes politiques estiment que l’ANC pourrait être contraint de former une coalition pour rester au pouvoir, une situation inédite dans l’histoire récente du pays.
Conclusion : Les élections de 2025 pourraient marquer un tournant historique pour l’Afrique du Sud. Si l’ANC perd sa majorité, cela pourrait ouvrir une nouvelle ère politique, avec des alliances inédites mais aussi une période d’incertitude pour la première puissance économique du continent africain.
LA REDACTION