Le haut fonctionnaire Baltasar Ebang Engonga, auteur de sextapes qui ont suscité des vives tensions en Afrique et partout au monde sur les réseaux sociaux, est accusé dans un témoignage diffusé par la télévision d’État d’avoir conservé ses vidéos sans consentement et a été démis de ses fonctions par décret présidentiel.
La diffusion virale des images intimes tournées par ce notable apparenté au chef de l’État a suscité des cascades de commentaires, mêmes et parodies sur les réseaux sociaux où le nom “Baltasar” Ebang Engonga figure en tête des sujets les plus discutés, aux côtés de la présidentielle américaine.
Les sextapes tournées à des dates diverses dans différents lieux, dont son bureau au ministère des Finances et avec différentes partenaires, dont des épouses de dignitaires locaux, ont fuité sur les réseaux sociaux alors qu’il se trouvait en détention préventive à la prison Black Beach de Malabo dans une affaire de détournement de fonds publics.
L’effet Baltasar s’est répandu comme une traînée de poudre hors du pays, avec des chansons, des danses, des blagues sur les médicaments et des photomontages lui attribuant le trophée du « Ballon d’or 2024 » ou proposant un médicament pour la puissance sexuelle baptisé « Balthazariem ».
Ce quinquagénaire marié et père de famille est le fils de Baltasar Engonga Edjo, l’actuel président de la Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Noter que dans les rues et tous les réseaux sont remplis avec cette histoire de Balthazar et cela amène de la chair de poule dans beaucoup de foyers.
La rédaction.