Les autorités burundaises ont notifié le refus d’entrée sur leur territoire à huit ressortissants congolais, soupçonnés de voyager avec des documents frappés de cachets émis par des entités non reconnues, notamment les rebelles du M23.
La mesure, datée du 18 mai 2025, est émise par le Commissariat général des migrations et repose sur l’article 5 du décret-loi N° I/25 du 25 novembre 2021 régissant les migrations.
Les personnes concernées – dont MACHUMU MUSHAYUMA GLOIRE STEP, NTUMBA KATETA SYLVAIN et BRUPPACHER MAMBO MARCW – ont été arrêtées à l’aéroport international de Bujumbura alors qu’elles présentaient des documents considérés comme illégitimes par les autorités burundaises.
Cette décision s’inscrit dans la volonté du Burundi de protéger l’intégrité de ses frontières, de renforcer la sécurité nationale et de marquer son refus de toute reconnaissance implicite de structures administratives issues de groupes armés. Elle reflète également une prudence diplomatique face à l’instabilité persistante dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Arsene Kavyavu