La prison centrale de Kakwangura à Butembo fait face à une crise carcérale sans précédent, nécessitant une intervention urgente et efficace.
Conçue pour accueillir 220 détenus, elle en héberge aujourd’hui plus de 1 500, créant une promiscuité extrême qui aggrave les conditions d’hygiène déjà déplorables.
Cette situation préoccupante a été dénoncée ce mercredi 23 avril par Maître Angélus Musumba, juriste à Butembo. Il alerte sur la propagation rapide de maladies dans cet environnement insalubre, aggravée par le manque criant de soins médicaux adéquats, ce qui entraîne un taux de mortalité inquiétant parmi les détenus.
Les organisations de défense des droits humains multiplient les appels à l’action face à ce qu’elles qualifient de violations flagrantes de la dignité humaine. Maître Angelus Musumba insiste sur le fait qu’il est impératif pour les autorités compétentes de prendre des mesures immédiates : désengorger la prison, améliorer les conditions de détention et garantir le respect des droits fondamentaux des personnes incarcérées.
« La prison ne doit pas être un mouroir, mais une maison de rééducation », conclut-il.
Maua Grace
1 comment