Lors du compte rendu du conseil Des ministres de ce vendredi 22 août 2025 à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a présenté les grandes lignes abordées au sujet des droits humains.
À ce propos, le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, a fait part d’une lettre d’information articulée autour de deux points principaux :
1. Organisation du Forum africain pour la justice transitionnelle 2025
Le ministre a annoncé que la Commission de l’Union africaine organise chaque année ce forum, qui rassemble des partenaires internationaux, des experts, des scientifiques ainsi que des acteurs non étatiques.
Pour l’édition 2025, la République Démocratique du Congo a été choisie par la Commission de l’Union africaine pour représenter l’Afrique centrale.
Selon le gouvernement, ce choix témoigne de la reconnaissance internationale de l’expérience de la RDC en matière de justice transitionnelle, ainsi que de la confiance placée par l’UA dans le pays pour l’organisation de cet événement.
Le forum se tiendra le 30 septembre 2025, sous le thème : « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations. »
2. Reconnaissance du génocide congolais (GENOCOST)
Le second point a porté sur le lancement et la promotion des droits humains, notamment par l’adoption d’une résolution de reconnaissance du génocide congolais (GENOCOST) par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
Le ministre Samuel Mbemba a rappelé à ce sujet le devoir de renforcer les capacités des services publics, privés et des organisations de la société civile autour de thématiques prioritaires telles que : le respect des droits des personnes arrêtées, l’éducation aux droits humains, et d’autres initiatives connexes.
En lien avec la résolution sur le GENOCOST, que le Parlement congolais doit adopter conformément aux instructions du Président de la République, le ministre a formulé plusieurs propositions afin de garantir que ce processus réponde aux attentes de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et qu’il soit adopté dans les délais.
LA RÉDACTION