Le pont Miyawu, reliant les villes stratégiques de Kananga et Tshikapa, représente une infrastructure routière majeure dans la province du Kasaï-Central.
Construit durant l’époque coloniale belge, cet ouvrage ancien montre aujourd’hui des signes alarmants de vétusté, affectant gravement la fluidité du trafic et mettant en danger la vie des usagers. L’état de délabrement avancé du pont constitue une entrave sérieuse à la circulation des engins lourds, pourtant essentiels au transport des biens et des personnes entre ces deux pôles économiques.
Ce pont, jadis symbole de développement, est devenu une source d’inquiétude pour les populations riveraines. Des cas de décès ont été enregistrés à la suite d’accidents causés par l’effondrement partiel de certaines parties du pont. Les conducteurs de camions et de bus, ainsi que les motocyclistes, témoignent quotidiennement des risques encourus en empruntant cette voie. La traversée devient encore plus périlleuse en période de pluie, augmentant le risque d’accidents mortels.
Les usagers expriment leur désarroi face à l’inaction des autorités compétentes. Ils lancent un appel urgent au gouvernement provincial pour qu’il exerce une pression concrète sur les services en charge des travaux publics. L’objectif est clair : accélérer les démarches administratives et techniques en vue de la réhabilitation ou du remplacement de cette infrastructure critique. Le retard des travaux routiers ne fait qu’amplifier les pertes humaines et économiques dans la région.
La réhabilitation du pont Miyawu ne constitue pas seulement un besoin local, mais un impératif pour l’intégration économique régionale. Son bon fonctionnement est capital pour assurer l’approvisionnement des marchés, le développement du commerce interurbain et la circulation fluide des biens agricoles. La remise à neuf de cet ouvrage pourrait également créer de l’emploi local et renforcer la confiance des citoyens envers les institutions publiques.
En conclusion, la situation du pont Miyawu exige une réponse rapide et coordonnée. Le gouvernement provincial est appelé à inscrire en priorité la réhabilitation de ce pont dans son agenda d’action, en mobilisant les ressources nécessaires et en collaborant avec les partenaires techniques et financiers. La sécurité des usagers et le développement de la région en dépendent.
Nestor Ilo