Liban: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, promet de frapper « sans pitié » le Hezbollah.

Le lundi 14 octobre, le mouvement terroriste du Hezbollah multiplie les attaques contre Israël, sur le sol même de l’État hébreu ou bien au Liban, où Tsahal mène toujours des opérations.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a affirmé lundi 14 octobre qu’Israël continuerait « à frapper sans pitié le Hezbollah » au Liban, au lendemain de l’attaque la plus meurtrière du mouvement chiite sur le sol israélien en près d’un mois d’escalade militaire.

Une attaque de drone menée par le mouvement islamiste libanais le 13 octobre sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d’Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés, selon les secouristes.

Une attaque de drones revendiquée par le Hezbollah a fait quatre morts et une soixantaine de blessés, dimanche, dans une base militaire israélienne près de la frontière libanaise.

Le groupe armé a promis d’autres « représailles » si l’État hébreu poursuit son offensive au Liban.

L’armée israélienne a déclaré dimanche qu’un drone lancé par le Hezbollah a frappé une base militaire à proximité de Binyamina, une ville au sud de Haïfa, située à environ soixante kilomètres de la frontière libanaise, rapporte CNN.

« En plus des quatre soldats tués, sept autres ont été grièvement blessés », a précisé Tsahal. Au total, quelques soixante personnes ont été blessées dans l’opération.

Le Hezbollah a revendiqué l’attaque, qui visait selon lui un camp d’entraînement de la brigade Golani, des forces de défense israéliennes, composée de trois bataillons d’infanterie et considérée comme une unité d’élite, écrit la BBC. Selon le groupe armé, l’attaque a été lancée « en réponse aux frappes israéliennes de jeudi à Beyrouth et dans le sud du Liban ».

Le Hezbollah, qui a dédié l’attaque à son ex-chef Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre par une frappe israélienne près de Beyrouth, a également mis en garde l’État hébreu : « Ce qu’il a vu aujourd’hui dans le sud de Haïfa n’est qu’un avant-goût s’il décide de poursuivre son agression contre notre peuple », a averti le groupe, cité par L’Orient-Le Jour.

La communauté internationale fait des efforts pour calmer la guerre qui peut embrasser toute la région.

Rédaction.

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