Le président burundais Évariste Ndayishimiye, au pouvoir depuis 2020, poursuit ses efforts pour renforcer la stabilité politique dans un pays marqué par des décennies de crises et de violences.
Depuis son arrivée au pouvoir, il a cherché à se démarquer de son prédécesseur Pierre Nkurunziza en adoptant un style plus ouvert et en tentant de rétablir les relations diplomatiques avec les partenaires internationaux, notamment l’Union européenne et les pays voisins.
Toutefois, le Burundi reste confronté à plusieurs défis majeurs. Sur le plan politique, la méfiance persiste entre le gouvernement et certaines forces d’opposition qui dénoncent un manque d’ouverture et des arrestations arbitraires.
Sur le plan socio-économique, le pays fait face à une pauvreté endémique, un chômage élevé, ainsi qu’à des infrastructures insuffisantes pour soutenir la croissance.
L’économie burundaise repose encore largement sur l’agriculture, notamment la production du café et du thé, ce qui la rend vulnérable aux aléas climatiques.
Évariste Ndayishimiye a promis de lutter contre la corruption et de moderniser l’administration publique.
Des réformes ont été initiées, mais leur mise en œuvre reste entravée par la faible capacité institutionnelle et les résistances internes.
Le président tente également de renforcer l’intégration du pays dans la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), un axe stratégique pour stimuler le commerce et attirer des investissements étrangers.
Sur le plan sécuritaire, des tensions persistent dans certaines régions frontalières avec la RDC, où circulent des groupes armés.
Le gouvernement collabore avec ses voisins pour améliorer la sécurité, mais la situation reste fragile.
Pour beaucoup de Burundais, la stabilité du pays dépendra de la capacité du président à instaurer un climat de confiance entre les différentes forces politiques et à améliorer les conditions de vie des citoyens.
LA REDACTION