FARDC : le porte-parole appelle les militaires captifs à résister à la propagande ennemie

Lors d’un point de presse tenu ce vendredi, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général-major Sylvain Ekenge, a adressé un message solennel aux militaires congolais arrêtés, capturés ou retenus contre leur volonté par l’ennemi.

« Vous demeurez des soldats de la République démocratique du Congo. Aucune prison, aucune chaîne et aucun lavage de cerveau ne peuvent effacer le serment que vous avez prêté à la République », a-t-il déclaré.

Dans son intervention, le porte-parole a rappelé que la formation, l’honneur et le devoir de servir la patrie vivent toujours en eux, malgré la propagande et les pressions ennemies.

« Même si vous êtes forcés de participer à la propagande ou contraints de parler contre votre pays, souvenez-vous de qui vous êtes : des défenseurs du peuple congolais et du drapeau national », a insisté le général-major.

Sylvain Ekenge a tenu à rassurer que la République n’a pas abandonné ces militaires. Leurs places au sein des FARDC restent réservées, leurs rémunérations et primes sont prises en compte, et la base de données de l’armée continue de les recenser.

Il a exhorté les soldats captifs à garder la foi avec leurs frères d’armes, à résister à la pression de l’ennemi et à rejoindre, dès que l’occasion se présentera, les rangs loyalistes.

Le porte-parole des FARDC a également mis en garde contre toute utilisation des captifs par les rebelles pour semer la peur ou nuire à la population : « Il serait pour vous un grand déshonneur et un sacrilège de tourner vos armes contre la mère-patrie. À la moindre occasion, retournez-les contre l’ennemi », a-t-il martelé.

Le message, se lance depuis en pleine recrudescence des affrontements dans l’Est du pays, où la détermination de l’armée congolaise veut maintenir l’unité nationale et à restaurer l’intégrité territoriale.

« Restez fermes dans l’esprit. Restez debout pour la patrie. Patrie ou mort, les FARDC vaincront », a conclu le général-major Sylvain Ekenge.

LA RÉDACTION

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