On le comprend de plus en plus : les véritables ennemis du Congo ne sont pas toujours étrangers. Ce sont souvent des Congolais de mauvaise foi, animés par des intérêts égoïstes, qui sapent les efforts de développement de notre pays.
Après Kinshasa, où l’on a récemment observé un climat politique tendu entre l’organe délibérant et l’organe exécutif, la sagesse de certains leaders provinciaux a permis d’éviter le chaos. Grâce à leur maturité politique, ils ont adopté un mot d’ordre salvateur : « Évitons des institutions conflictogène ». Une maxime qui mérite d’être élevée au rang de principe républicain.
C’est désormais au tour du Kongo-Central de faire face à une série d’attaques ciblées, notamment contre l’Honorable Papy Matezolo, président de l’Assemblée provinciale, et le Gouverneur Grâce Bilolo. Pourtant, ces deux hautes autorités ont choisi de rompre avec la tradition de confrontation stérile en travaillant main dans la main pour le développement de la province.
À quoi bon jouer au jeu du chat et de la souris, alors que le peuple attend des résultats concrets ? Selon l’Honorable Papy Matezolo, le peuple Ne Kongo soutient pleinement ses dirigeants, conscients de leur volonté commune de redorer l’image d’une province au passé glorieux mais trop souvent négligée.
Dans un pays où l’instabilité est souvent alimentée de l’intérieur, la cohésion entre les institutions provinciales du Kongo-Central doit être saluée, protégée et érigée en modèle. Car l’heure n’est plus à la division, mais à la reconstruction nationale par la coopération, l’écoute et le respect mutuel.
Graddy Oloko
