Face à la dégradation avancée du réseau routier urbain, notamment dans la capitale Kinshasa, l’analyste politique Graddy Oloko tire la sonnette d’alarme et recommande vivement aux autorités compétentes la mise en place d’un fonds spécial de la ville dédié exclusivement à la réparation et à l’entretien des routes.
Selon lui, l’actuel Fonds National d’Entretien Routier (FONER), censé jouer un rôle central dans le financement de la maintenance des infrastructures routières, a failli à sa mission. « Le FONER a rendu un très mauvais service aux dirigeants et à la population. Sa gestion bureaucratique, couplée au manque de transparence et à une planification inefficace, a laissé nos routes dans un état de délabrement inquiétant », déclare Graddy Oloko.
Dans un contexte où l’état des routes influe directement sur l’économie urbaine, la sécurité et la qualité de vie des citoyens, l’analyste estime qu’une solution urgente et autonome s’impose. Il plaide pour la création d’un fonds local, géré par la ville, doté de mécanismes de suivi rigoureux, financé par des ressources propres et destiné exclusivement à la réhabilitation routière.
Cette approche, selon Graddy Oloko, permettrait non seulement d’alléger la dépendance vis-à-vis des structures nationales peu efficaces, mais surtout d’offrir une réponse immédiate aux besoins criants d’entretien et de réparation des artères urbaines, aujourd’hui devenues impraticables dans plusieurs communes.
En conclusion, il en appelle à la responsabilité des gouvernants : « La volonté politique doit prévaloir sur les lourdeurs administratives. Ce fonds spécial est une nécessité vitale pour soulager les kinois et soutenir la mobilité dans la capitale. »
Graddy Oloko