Le 29 mai 2025, la Russie a annoncé qu’elle ne transmettra pas ses propositions de cessez-le-feu aux États-Unis, préférant échanger directement avec l’Ukraine sans intermédiaire. Cette décision marque un tournant dans les négociations visant à mettre fin au conflit en cours.
Un refus de médiation américaine
Le président russe Vladimir Poutine a exprimé son désaccord avec l’idée d’une médiation américaine, affirmant que les discussions doivent se dérouler exclusivement entre Moscou et Kiev. Selon lui, l’implication des États-Unis compliquerait les pourparlers et éloignerait la possibilité d’une résolution pacifique.
Les conditions russes pour un cessez-le-feu
Moscou a énoncé plusieurs conditions pour envisager un cessez-le-feu, notamment :
La reconnaissance par l’Ukraine de l’annexion de certaines régions par la Russie.
L’engagement de Kiev à ne pas rejoindre l’OTAN.
La levée des sanctions économiques occidentales contre la Russie.
Ces exigences sont jugées inacceptables par l’Ukraine et ses alliés occidentaux, qui estiment qu’elles portent atteinte à la souveraineté ukrainienne et aux principes du droit international.
Réactions internationales
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Vladimir Poutine de chercher à prolonger le conflit en posant des conditions irréalistes. Il a réaffirmé la volonté de l’Ukraine de parvenir à une paix durable, mais sans compromettre son intégrité territoriale ni sa souveraineté.
De son côté, le président américain Donald Trump a exprimé sa frustration face à l’attitude de la Russie, déclarant que les États-Unis continueront à soutenir l’Ukraine tant que Moscou ne fera pas preuve de bonne foi dans les négociations.
Perspectives d’avenir
La décision de la Russie de refuser la médiation américaine complique davantage les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Alors que les combats se poursuivent sur le terrain, la communauté internationale appelle à une reprise rapide des négociations directes entre Moscou et Kiev, dans le respect du droit international et de la souveraineté des États.