Depuis le début des travaux de réhabilitation de l’avenue Lulua à Kananga, la société Safrimex fait l’objet de nombreuses critiques de la part de la population locale.
Bien que le tronçon concerné soit relativement court, les activités évoluent à un rythme jugé excessivement lent. Cette lenteur suscite une déception croissante, notamment en raison du manque de progrès visible sur le terrain.
Dès les premières interventions, Safrimex a entamé le remblayage de la terre battue, mais depuis cette étape initiale, très peu d’avancées concrètes ont été observées. Les travaux semblent stagner, sans qu’un calendrier clair ni des signaux de progression ne soient communiqués. Ce manque de dynamisme est perçu par les habitants comme un signe de légèreté dans la gestion du chantier.
Les riverains expriment de plus en plus ouvertement leur mécontentement face à cette situation. Pour eux, l’avenue Lulua constitue un axe stratégique pour la circulation et le développement économique local, et sa réhabilitation revêt une importance capitale. Le retard pris par les travaux complique davantage la mobilité des personnes et des biens dans cette zone déjà sujette à des défis infrastructurels.
Face à cette situation préoccupante, la population locale appelle à une implication plus active des autorités provinciales et municipales. Leur intervention est jugée cruciale pour instaurer un suivi rigoureux, redéfinir les échéances du chantier, et exiger de la société Safrimex un rythme de travail plus soutenu et conforme aux attentes.
Il est impératif que les responsables du projet adoptent une démarche plus professionnelle et transparente afin de restaurer la confiance des citoyens. L’achèvement rapide et de qualité de ces travaux représente non seulement un enjeu de mobilité, mais aussi un symbole de l’engagement des institutions et des entreprises envers le développement durable de Kananga.
Nestor Ilo