Les Kinois vivent désormais avec la peur au ventre. Pas un seul jour ne passe sans qu’on recense des cas de braquages, de vols à main armée, ou d’autres formes de violences extrêmes.
Dans la nuit du lundi 9 juin, un nouvel acte criminel a été perpétré dans une maison située sur l’avenue Mbula, dans le quartier Mapela, commune de Masina. Des hommes armés y ont fait irruption, emportant une importante somme d’argent avant de se diriger vers l’avenue Ngufulu.
D’après les témoignages recueillis sur place, les malfaiteurs — deux encagoulés et d’autres à visage découvert — ont d’abord percé un trou dans le mur, près de la porte d’entrée, pour s’introduire dans la maison. Prise de panique, l’une des victimes leur aurait demandé d’épargner le mur, allant jusqu’à leur ouvrir elle-même la porte pour leur remettre l’argent.
Quelques minutes plus tard, ces bandits ont fait irruption dans une autre maison sur l’avenue Ngufulu. Cette fois, ils ont grièvement blessé un père de famille à coups de machette, avant de tirer une balle dans le bras de son fils.
Face à cette montée inquiétante de l’insécurité, une motion d’information a été introduite à l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), présidée par l’honorable Lévi Mbuta Sangupamba, afin d’alerter les autorités sur cette situation devenue intenable.
Mais malgré cette alerte institutionnelle, la situation reste extrêmement préoccupante. La population kinoise continue de vivre dans une peur constante, pendant que les efforts de l’Assemblée provinciale peinent à produire des résultats concrets.
Nestor Fuluma