L’organisation internationale de la swahilophonie tient a informer l’opinion internationale et nationale quen plus de la zone de turbulence que les peuples swahilophones traversent qui est caractérisée par une insécurité grandissante, viennent de s’ajouter d’autres cas dinsécurité spécifiques manifestement orchestrés par le pouvoir en place: insécurité politique, économique, culturelle et juridique.
Partant de ces faits gravissimes et dangereux, nous avons le devoir et la responsabilité de
dénoncer aujourd’hui, compte tenu de l’actualité politico-judiciaire en RDC, quelques cas
dinsécurité judiciaire et culturele que connaissent les congolais Swahilophones.
Il est impensable que deux haut-dignitaires baswahili soient traduits, au même moment, en
justice pour des faits qu’ils auraient commis pendant l’exercice de leurs fonctions.
1) Le cas de ‘honorable AUGUSTIN MATATA PONYO MAPON qui est politiquement et
continuellement harcelé par la justice congolaise pour des faits de gestion longtemps vidés par
la même justice nationale. Sans nous opposer à la forme et au fond du dossier, la question
légitime que les swahilophones se posent est celle de savoir : Est-ce le seul premier Ministre
honoraire qui avait trempé les mains dans les caisses de l’Etat ? Est-ce que les premiers ministres
Adolphe MUZITO MFUMU MPA et Samy BADIBANGA NTITA n’ont jamais trempé les mains dans les caisses de lEtat ni violé les principes de bonne gouvernance ?
2) L’acharnement insistant de levée des immunités parlementaires du Sénateur à vie JOSEPH
KABILA KABANGE: Pourquoi viser seulement les deux grands leaders swahiliphones qui ont servi
la nation?
Quant à l’insécurité culturelle, il est injustifiable qu’une opinion s’élève sans raison pour traiter la
Swahilophonie d’une organisation qui s’active pour la balkanisation de notre cher pays la RD
Congo.
Et pourtant, cela n’a jamais été le cas lorsque le grand Kasai se réunit tambour battant
autour de son cher Président Denis KAMBAYI TSHIMBUMBU ou lorsque l’Alliance des Bangala
(ALIBA) se réunit autour du Président Omer EGWAKE YANGEMBE. Voila des cas vérifiables qui
risquent, si rien n’est fait, d’ébranler la Nation voire la cohésion nationale.
Fait à Goma, le 14 Mai 2025
Henri MUSSA KITOKO
Président
