Le 30 mai 2025, l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a rencontré des représentants du Mouvement du 23 mars (M23) à Goma, ville actuellement sous contrôle de ce groupe rebelle soutenu par le Rwanda.
Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions accrues entre Kabila et le gouvernement du président Félix Tshisekedi, qui accuse son prédécesseur de soutenir le M23 et d’être impliqué dans des activités subversives contre l’État congolais. [1]
Kabila, qui a récemment vu son immunité parlementaire levée par le Sénat, est sous le coup d’une enquête pour trahison et soutien à la rébellion. Il nie fermement ces accusations, affirmant que ses actions visent à restaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays. [2]
Lors de cette rencontre, Kabila aurait discuté avec les représentants du M23 des moyens de mettre fin aux hostilités et de favoriser un processus de paix inclusif. Cependant, cette initiative est perçue par certains observateurs comme une tentative de l’ancien président de renforcer son influence politique dans une région riche en ressources naturelles et stratégique sur le plan géopolitique. [
Le gouvernement congolais, de son côté, considère cette démarche comme une atteinte à l’autorité de l’État et une entrave aux efforts de paix en cours, notamment ceux soutenus par la communauté internationale.
La situation reste tendue, et l’issue de ces discussions pourrait avoir des répercussions significatives sur la stabilité de la RDC et de la région des Grands Lacs.
La rédaction