Journée Internationale des Personnes Vivant avec Handicap : Jason Kabera Kaboko lance un appel mondial à la dignité, à l’inclusion et à la reconnaissance

En ce 3 décembre, le monde célèbre la Journée Internationale des Personnes Vivant avec Handicap, une date lourde de sens, mais encore trop souvent vidée de son urgence humaine et sociale. Cette année, la voix de Jason Kabera Kaboko, artiste, communicateur et militant engagé, résonne avec une force particulière.

Son message, adressé au monde entier, interpelle les gouvernements, les institutions, les familles, les communautés et chaque citoyen, afin que la personne vivant avec handicap cesse d’être perçue comme une charge… et enfin reconnue comme un acteur à part entière du développement.

“Nous ne sommes pas des fardeaux. Nous sommes des êtres humains à part entière.”

Dans son adresse publique, Jason Kabera Kaboko rappelle avec émotion mais aussi avec fermeté que le handicap ne devrait jamais être une barrière à la dignité ni un argument pour l’exclusion.
Il témoigne de son vécu, de celui de millions d’autres, et renverse la narration habituelle :

> “Nous avons des talents, des rêves, de la créativité et la volonté de contribuer à la société. Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de pitié, mais de possibilités.”

Un message qui vient briser des années de stigmatisation, de silence et d’indifférence surtout dans les pays où les préjugés et la méconnaissance amplifient encore les souffrances.

Capacité, dignité et résilience : trois forces trop souvent ignorées

Kabera rappelle que les personnes vivant avec handicap ne manquent ni de courage, ni d’ambition, ni de compétences.

Elles apprennent à vivre avec la douleur.

Elles s’adaptent là où d’autres renonceraient.

Elles se battent pour exister dans un monde qui, trop souvent, ne leur fait pas de place.

Mais elles ne doivent plus le faire seules.

Un appel direct aux autorités : intégrer réellement les personnes vivant avec handicap dans les services publics

L’un des points forts de son message est son interpellation claire aux dirigeants et aux gouvernements, notamment en Afrique :

Intégrer les personnes vivant avec handicap dans les administrations publiques.

Ouvrir l’accès aux concours, aux emplois d’État, aux institutions éducatives.

Adapter les infrastructures et les services.

Arrêter de voir le handicap comme une incapacité totale.

Kabera insiste :

“Nous pouvons servir l’État, travailler, diriger, enseigner, créer, soigner, informer… tout comme n’importe quel autre citoyen.”

Ce plaidoyer est un pas vers une reformulation essentielle : le handicap n’est pas la fin de l’utilité sociale, au contraire.

Changer les mentalités : un devoir collectif

Le message s’étend aussi à la population en général, invitée à revoir son regard.

Le handicap n’est pas un signe de faiblesse.
Le handicap n’annule pas la dignité d’une personne.
Le handicap n’est pas une raison pour ignorer, marginaliser ou infantiliser quelqu’un.

Kabera appelle chacun à adopter une nouvelle posture :

– Regarder la personne avant la condition.
– Accueillir les compétences plutôt que les limitations.
– Soutenir sans humilier.
– Apprendre plutôt que juger.

“Continuez de marcher, de rêver, de briller.”

Aux millions de personnes vivant avec handicap, Jason Kabera adresse un message d’espoir et de force :

“Vous êtes forts, dignes et capables. Vos histoires doivent être racontées. Vos lumières doivent briller.”

Il leur rappelle que leur existence est une forme de contribution, que leurs luttes enrichissent le monde et que leur résilience inspire même ceux qui ne vivent aucun handicap physique.

Une voix qui porte, un message qui reste

Cet appel mondial n’est pas seulement une déclaration : il est une invitation urgente à bâtir un monde plus accessible, plus juste, plus humain.

Un monde où :

– l’inclusion devient une pratique,

– l’égalité devient une réalité,

– et le handicap cesse d’être une barrière sociale.

Un message fort, relayé aujourd’hui par Zionnews, parce qu’il ne concerne pas seulement les personnes vivant avec handicap…
Il concerne nous tous, en tant que société.

LA RÉDACTION

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