Chaque année, le 26 juin marque la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, une date instaurée par les Nations unies en 1997 pour sensibiliser le monde à une pratique inacceptable et interdite par le droit international. Cette journée vise à rappeler que la torture constitue une grave violation des droits de l’homme et qu’elle ne peut être justifiée, quelles que soient les circonstances.
En 2025, la communauté internationale, les organisations humanitaires, les ONG et les défenseurs des droits humains se mobilisent une fois de plus pour dénoncer les actes de torture perpétrés dans les centres de détention, les zones de conflit ou par des régimes autoritaires. Des pays comme l’Iran, la Syrie, la Corée du Nord, ou encore certaines régions en Afrique ou en Asie, continuent d’être pointés du doigt pour l’usage systématique de la torture.
Selon Amnesty International, des milliers de personnes à travers le monde sont encore soumises à des traitements inhumains, allant des violences physiques aux privations sensorielles, en passant par des techniques de pression psychologique. Les survivants de la torture réclament justice, réparation et surtout reconnaissance.
L’ONU rappelle que la Convention contre la torture, entrée en vigueur en 1987, engage les États à prévenir, sanctionner et réparer ces actes. Pourtant, le manque de volonté politique, l’impunité et l’inefficacité des systèmes judiciaires dans certains pays entravent encore la pleine application de cette convention.
En cette journée mondiale, de nombreuses manifestations, conférences et campagnes numériques sont organisées pour donner la parole aux victimes, soutenir les centres de réhabilitation, et exiger la fin de l’indifférence.
LA REDACTION