À l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, célébrée ce 28 mai, le Dr Grégoire Dikebele de l’hôpital universitaire Saint Georges à Kananga a lancé un appel fort à l’endroit des parents, hommes comme femmes, les exhortant à jouer un rôle actif dans l’éducation des enfants, en particulier des jeunes filles, sur les questions liées à l’hygiène menstruelle.
« L’hygiène menstruelle ne doit plus être un sujet tabou dans nos familles. Il est essentiel que les parents, sans distinction de genre, participent pleinement à la formation des enfants afin de leur garantir une santé menstruelle digne, informée et respectueuse », a déclaré le Dr Dikebele.
Ce plaidoyer intervient dans un contexte où de nombreuses jeunes filles font encore face à des difficultés d’accès à une information fiable et à des produits hygiéniques de base, entraînant des répercussions sur leur santé, leur scolarité et leur bien-être général.
Le médecin a également souligné que la stigmatisation, le silence et le manque de dialogue autour des menstruations renforcent l’ignorance et les mauvaises pratiques, avec des conséquences parfois graves sur la santé reproductive des adolescentes.
Il a encouragé les familles, les écoles et les communautés à intégrer cette thématique dans les conversations éducatives, et à créer un environnement sûr et bienveillant pour que chaque jeune fille puisse traverser cette phase de sa vie avec dignité, sécurité et confiance.
Nestor Ilo