KANANGA, le 26 avril 2025 — La coordination provinciale de l’AMAP-AFRIQUE au Kasaï Central a élevé une vive protestation cette semaine face à la recrudescence inquiétante des violences sexuelles dans la zone de santé de Mikalayi.
En seulement sept jours, quatre nouveaux cas de violences basées sur le genre ont été signalés, semant l’inquiétude au sein des communautés locales.
Dans un communiqué, le coordinateur provincial de l’ONG, M. André Muanza Muamba, a dénoncé ces actes qu’il qualifie d’« inacceptables » et a insisté sur l’urgence d’une mobilisation collective pour endiguer ce fléau. Grâce à l’intervention rapide des animateurs communautaires de l’AMAP-AFRIQUE, les survivantes ont pu être transférées dans des structures sanitaires pour bénéficier d’un accompagnement médical et psychosocial.
Parmi les cas recensés, celui d’un homme de 32 ans accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune fille de 13 ans a particulièrement choqué. L’auteur présumé a été interpellé par la police, une réaction saluée par M. Muanza, qui appelle à un renforcement de la collaboration entre la population et les autorités judiciaires.
« Il est impératif que les cas de violences sexuelles soient rapportés dans les 72 heures suivant l’incident. Cela permet d’offrir aux victimes les soins nécessaires à temps et de lancer des poursuites judiciaires efficaces », a-t-il rappelé.
Basée sur l’avenue de la Mission à Kananga, l’AMAP-AFRIQUE poursuit son combat pour la protection des droits humains, en intensifiant ses campagnes de sensibilisation et en plaidant pour une réponse institutionnelle rigoureuse contre les auteurs de violences sexuelles.
Récit de Evariste Kasanda sur zionnews-tv.net