Alors que le gouvernement provincial du Kasaï avait promis le démantèlement des barrières anarchiques, les habitants de Kasadisadi et Kasaï Longatshimu, en territoire de Tshikapa, dénoncent la persistance de ces postes illicites qui paralysent la circulation.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, ces barrières se multiplient à des points stratégiques des routes locales. Entre Kamabanji, Tshipoko, et le pont Kasadisadi, la population est contrainte de s’acquitter de frais illégaux allant jusqu’à 1 000 FC par passage. Une situation qui, selon les commerçants, étouffe l’activité économique locale, en particulier dans les zones rurales.
« Cette tracasserie permanente met à mal les efforts que nous faisons pour commercer. Les petits vendeurs sont les plus touchés », déclare une habitante excédée par les contrôles abusifs.
Les notables et chefs coutumiers des deux secteurs saluent les annonces faites par les autorités provinciales, mais exigent une mise en œuvre effective. « Nous voulons que les décisions ne restent pas sur papier. Il faut une action visible et concrète sur le terrain », a insisté un acteur local.
Face à ces appels, la population attend que les équipes gouvernementales mandatées agissent avec fermeté pour restaurer l’ordre, garantir la liberté de mouvement, et contribuer à un climat économique propice au développement du territoire.
Nestor Ilo