L’Analyste politique-Kinshasa, Graddy Oloko, s’est exprimé avec compassion et fermeté suite aux drames survenus à Kinshasa et à Bikoro, dans la province de l’Équateur, où l’on déplore officiellement 48 morts et 107 disparus. Dans son message, il présente ses condoléances les plus attristées aux familles éprouvées, soulignant que ces pertes humaines sont inacceptables dans un État qui se veut protecteur de sa population.
Pour Graddy Oloko, ces événements tragiques ne peuvent être traités comme de simples catastrophes naturelles. Il appelle à des sanctions exemplaires, tant au niveau des institutions publiques que des acteurs privés, surtout après le rapport de la commission spéciale d’enquête sur les inondations des 4 et 5 avril derniers. Ce rapport, qui devait servir de base à des actions correctrices, n’a manifestement pas été suivi d’effets suffisants.
L’Analyste politique insiste sur la nécessité pour l’État de prendre ses responsabilités en assurant une prise en charge complète des familles endeuillées, y compris les soins psychologiques, les soutiens financiers et les logements de remplacement. Il réclame également des réparations immédiates des dégâts matériels, en particulier pour les personnes sinistrées qui ont tout perdu.
Graddy Oloko conclut en lançant un appel à la conscience collective et à une gouvernance plus proactive face aux effets du changement climatique et à la mauvaise gestion urbaine : « L’État ne peut plus se contenter de constater les catastrophes. Il doit agir, prévenir, protéger. »
LA REDACTION
