‎Kinshasa génère des millions chaque jour grâce au FONER : Pourquoi le DG n’a-t-il toujours pas été suspendu ?

La situation actuelle au sein du Fonds National d’Entretien Routier (FONER) est une véritable insulte à l’intelligence collective du peuple congolais.

Pendant que la capitale Kinshasa continue de crouler sous les nids-de-poule, les embouteillages dus à l’état déplorable des routes, des centaines de millions de dollars sont encaissés quotidiennement… sans résultats visibles. Une question s’impose alors : Où va tout cet argent ?

Le silence qui tue… et l’urgence d’agir

Les révélations sur les montants colossaux générés chaque jour par le FONER doivent provoquer un électrochoc national. L’inaction, le silence et la complaisance ne peuvent plus être tolérés. En tant qu’analyste politique, je m’interroge avec gravité : comment expliquer qu’une structure qui brasse autant de ressources continue de livrer des résultats aussi médiocres, sans que cela ne déclenche aucune sanction ?

La mauvaise gestion, les détournements et l’opacité qui gangrènent cette institution appellent à une réaction forte de l’État.

Une exigence claire : la suspension immédiate du DG du FONER

Il ne peut y avoir de réforme crédible sans la suspension immédiate du Directeur Général du FONER. Non pas par vengeance ou pression politique, mais au nom de la transparence, de la reddition des comptes et du respect du peuple congolais. Les responsabilités doivent être établies, et les auteurs de cette gabegie financière doivent être traduits devant la justice.

Appel à l’Inspection Générale des Finances (IGF)

J’en appelle à l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour un audit complet et indépendant des opérations du FONER. L’IGF ne peut rester spectatrice alors qu’une institution censée entretenir les routes devient le symbole de la corruption à grande échelle. Les Congolais méritent de savoir combien d’argent entre, combien sort, et à qui profite réellement le FONER.

La RDC ne peut pas se développer sur des routes cassées

On ne peut pas parler de développement tant que les routes, artères du progrès économique, restent dans un état lamentable, alors que les fonds existent. Si rien n’est fait, nous allons continuer à rouler sur les ruines de notre avenir.

Le peuple ne demande pas la lune : juste que l’argent collecté serve enfin à ce pourquoi il a été prélevé.

Conclusion : Il est temps d’agir

Il ne suffit plus de constater. Il faut des actes.

Suspension du DG FONER.

Audit de l’IGF.

Poursuites judiciaires en cas de détournement.

Et surtout, un nouveau modèle de gestion transparent et efficace.

L’histoire nous jugera sur notre silence ou sur notre engagement.

Kinshasa ne mérite plus la poussière, mais la justice et la vérité.

Graddy Oloko, Analyste politique – Kinshasa

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