À Goma, dans la province du Nord-Kivu, une situation préoccupante s’est récemment déroulée dans le quartier Majengo, près du marché Ki 30.
Un militaire appartenant à l’unité “Satan 2” de la 11e brigade a pris d’assaut un échangeur de monnaie pour voler un cartable.
Lors de sa fuite, il a été poursuivi par la population locale.
Pour échapper à la colère populaire, il a ouvert le feu sur les civils, blessant gravement trois personnes.
Lorsque la foule a réussi à le capturer, des soldats sont intervenus pour secourir leur collègue et l’ont emmené dans une jeep.
Les habitants de Goma expriment leur mécontentement face aux agissements de l’unité “Satan 2”, qu’ils accusent de semer la terreur et le désordre dans la ville.
Ils se disent fatigués par la violence et les troubles causés par ces soldats, les qualifiant de “véritables démons” qui rendent les nuits de la population particulièrement angoissantes.
Le 10 août 2024, le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand, Maire de Goma, a annoncé des mesures fermes contre ce groupe. Il a révélé que les services de sécurité avaient démantelé un réseau criminel lié à l’unité “Satan 2” de la 11e brigade.
Ces membres étaient accusés de dissipation illégale de munitions et avaient été impliqués dans des tirs dans plusieurs quartiers de la ville, dont Kasika, Mabanga Nord, Majengo, et Kyeshero.
Le maire a souligné que les autorités avaient agi de manière discrète mais efficace.
Grâce à des informations précises, ils ont pu neutraliser ces éléments perturbateurs. Il a promis que les services de sécurité continueraient à agir pour restaurer l’ordre et protéger les citoyens.
Ciceron A.