Après l’annonce de la reprise de cours le 2 septembre 2024, dans certaines établissements publics de l’enseignement primaires de la ville de Bukavu, Ies élèves depuis hier se présentent à l’école mais ils constatent l’absence de leurs formateurs, les parents constatent que les enseignants ont mis en exécution leur menace de déclencher un mouvement de grève afin d’exiger l’amélioration de leurs salaires et attendent la concrétisation des promesses du gouvernement.
C’est depuis le jeudi 29 août 2024 que les enseignants avaient décidé, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue à l’école primaire Matendo à Bukavu cette action du boycott de la rentrée.
Selon Jaques Cirimwami, secrétaire provinciale du syndicat des enseignants des écoles catholiques (SYNECAT), les enseignants ont refusé de reprendre la craie malgré la promesse du gouvernement congolais de majorer le salaire de 36 dollars par enseignants, eux qui s’attendaient à attendre entre 400 et 500 dollars comme salaire.
Par ailleurs, il précise que les enseignants du Sud-Kivu exigent également la suppression des zones salariales et dénoncent la discrimination dans le paiement de la prime de gratuité et paiement des NU (Nouvelles Unités) qui crée autres grands problèmes à ces écoles.
Il sied de rappeler que, le banc syndical des enseignements et le gouvernement congolais étaient en négociation à Bibwa au sujet des revendications des enseignants.
Cicéron Alimeti.