Ce samedi 3 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, a été proclamée en 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies, à la suite d’une recommandation de la Conférence générale de l’UNESCO.
À cette occasion, il est essentiel de rappeler l’article 24 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui stipule que « tous les peuples ont droit à un environnement général satisfaisant et favorable à leur développement ». Un environnement qui suppose nécessairement la liberté de la presse, fondement de toute démocratie durable.
Cette journée est l’occasion de :
Rendre hommage aux journalistes et professionnels des médias qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier ou qui sont emprisonnés pour avoir voulu informer librement ;
Dénoncer les atteintes à la liberté d’expression et les censures dans de nombreuses régions du monde ; renforcer les engagements des États et des institutions à garantir un accès libre à l’information et à protéger les journalistes contre les violences et les pressions ; éduquer le public sur le rôle du journalisme éthique, du pluralisme des opinions et de la lutte contre la désinformation.
Selon la Déclaration de principes sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique, les médias jouent un grand rôle :
“ Assurer le plein respect du droit à la liberté d’expression, promouvoir la libre circulation de l’information et des idées, aider les individus à prendre des décisions éclairées et renforcer la démocratie ”.
Le 3 mai 2025 c’est aussi le 32e anniversaire de cette proclamation. C’est une opportunité de renouveler notre engagement en faveur d’une presse libre, indépendante et responsable pierre angulaire de toute société informée, critique et libre.
Serge IRENGE
