Ce jeudi 12 juin 2025 marque un an depuis le début des massacres perpétrés par les rebelles ADF dans les villages du nord du territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la RDC.
Depuis cette date, les violences se sont intensifiées dans plusieurs agglomérations du secteur de Bapere, et dans les groupements Manzia, Mwenye et Bulengya, dans la chefferie des Baswagha.
En juin 2024, peu après les premières attaques, des contingents de l’armée congolaise (FARDC) avaient été déployés dans la région, suivis par les forces ougandaises entre juillet et août. Malgré cette présence militaire, les massacres n’ont pas cessé. Les ADF, affiliés à l’État islamique, continuent de semer la terreur.
La société civile de Njiapanda dresse un bilan sombre : les populations vivent toujours dans la peur, entre assassinats à la machette, enlèvements, pillages et impossibilité d’accéder à leurs champs. Une situation dramatique pour une population essentiellement agricole.
Pour honorer la mémoire des victimes, une journée sans activités est prévue ce jeudi 12 juin 2025. Katembo Kabunga Fiston, président de la société civile de njiapanda, appelle les habitants à observer un moment de prière dans leurs églises respectives.
Pour rappel, la première attaque avait ciblé le village de Maikengu, dans le groupement Bapakombe, secteur de Bapere, le mercredi 12 juin 2024. Depuis, plus de 1 500 civils ont été tués selon les forces vives locales, sans compter les disparus, déplacés, maisons incendiées et biens pillés.
Maua Grace
