Le tribunal militaire garnison de Butembo siégeant en matière foraine a officiellement ouvert ce lundi 24 février 2025 le procès tant attendu des militaires accusés d’avoir commis de graves exactions dans les villages de kimbulu, musienene, Lubero-centre et aux environ de la ville de Butembo.
Au cours des premières audiences qui se déroulent à meusienne chef-lieu de la chefferie de baswagha, 63 accusés ont passé devant la barre. Ces militaires Fardc sont poursuivis pour plusieurs griefs dont, la fuite devant lenemi, dissipations de minutions de guerre, vol, viole assassinat et pillages de biens. Ce procès, qui suscite un grand intérêt au sein de la population, représente une étape cruciale dans la quête de justice pour les victimes.
À l’issue du premier jour du procès des militaires accusés d’exactions, le porte-parole de l’armée a tenu une conférence de presse pour répondre aux préoccupations soulevées et clarifier la position de l’institution. Le colonel Mak Hazukay à rappelé la seul mission de l’armée qui reste la défense les droits et la sécurité des citoyens. Il à au même moment annoncé que les biens pillés par ces éléments incontrôlés seront resitués aux victimes au terme du procès.
Depuis plusieurs années, Butembo et lubero et Beni ont été le théâtre d’actes violents perpétrés par des militaires, allant des abus physiques aux atteintes à la dignité humaine. Les témoignages des victimes sont accablants . Ces actes ont semé la peur parmi les habitants et ont terni l’image des forces armées censées protéger la population.
L’ouverture de ce procès est perçue comme un symbole fort de l’engagement des autorités à lutter contre l’impunité.
Maua Grace