Au Nord-Kivu, environ 20 écoles situées le long de l’axe Katanga–Maiba, dans la sous-division éducationnelle de Njiapanda (territoire de Lubero), sont restées fermées depuis les premières attaques des rebelles ADF, enregistrées vers la fin de l’année 2024.
Plus de 3 000 élèves du primaire et du secondaire sont ainsi privés de cours, contraints à une année blanche à cause de l’insécurité persistante.
Dans une interview accordée à la presse ce mardi 17 juin 2025, la société civile de l’axe Katanga–Maiba a dénoncé cette situation, qualifiée de grave violation des droits des enfants. Kambale Kuona Espoir, président de cette structure, a condamné l’intensification des massacres perpétrés par les ADF, qui laissent des milliers d’enfants sans accès à l’éducation. Il exhorte les autorités congolaises à restaurer la sécurité pour permettre le retour des déplacés et préparer la prochaine rentrée scolaire.
Selon le rapport du premier trimestre 2025 de la sous-division éducationnelle de Njiapanda, environ 11 804 enfants inscrits dans tous les cycles éducatifs échappent actuellement à toute forme d’apprentissage. 27 écoles y sont toujours fermées à cause de l’activisme des ADF. Une situation alarmante qui menace l’avenir de toute une génération.
Maua Grace