Le gouvernement kenyan a annoncé un renforcement de ses opérations militaires contre le groupe terroriste Al-Shabaab, actif dans les régions frontalières avec la Somalie.
Cette décision intervient après une série d’attentats meurtriers dans le comté de Garissa et dans la région côtière de Lamu, qui ont fait plus de 30 morts au cours des deux derniers mois.
Le ministre de l’Intérieur, Kithure Kindiki, a confirmé le déploiement de forces spéciales pour sécuriser les zones à haut risque et protéger les infrastructures critiques, notamment les écoles, les hôpitaux et les postes-frontières.
Ces mesures visent également à rassurer les populations locales, souvent victimes d’enlèvements et de déplacements forcés.
Le Kenya reste un partenaire clé dans la mission de l’Union africaine en Somalie (ATMIS), et ses troupes jouent un rôle crucial dans la stabilisation de la région. Toutefois, la menace d’Al-Shabaab persiste, en partie en raison de la porosité des frontières et du financement illicite des activités terroristes via le trafic de charbon et d’armes.
Le gouvernement kenyan collabore étroitement avec les États-Unis et l’Union européenne, qui fournissent un soutien logistique et financier pour la lutte antiterroriste.
Malgré ces efforts, la population réclame une meilleure coordination des services de renseignement et une lutte plus ferme contre la radicalisation des jeunes dans les quartiers défavorisés.