La population est appelée à éviter les agressions cutanées telles que les blessures, brûlures, tatouages et à réduire le stress pour limiter les risques liés au vitiligo, une maladie qui affecte la peau.
Ce message a été lancé par le docteur Mumbere Kavughande Salama, médecin traitant au Centre de santé Madrandele de la ville de Beni, au Nord-Kivu. Il s’exprimait à l’occasion de la Journée mondiale du vitiligo, célébrée chaque 25 juin.
Le vitiligo est une affection dermatologique caractérisée par la perte progressive de pigmentation de la peau. Cette décoloration est causée par la disparition ou le dysfonctionnement des mélanocytes, les cellules responsables de la production de mélanine, le pigment qui donne la couleur à la peau.
Selon le docteur Mumbere kavughande salama, les causes exactes de cette maladie restent mal connues. Toutefois, plusieurs facteurs peuvent être en cause : une prédisposition génétique, des maladies auto-immunes, des agressions cutanées répétées ou encore un stress psychologique intense. Tous ces éléments peuvent favoriser l’apparition ou l’aggravation du vitiligo.
Pour atténuer les effets de la maladie, le docteur Mumbere kavughande salama recommande la consommation d’aliments riches en vitamines B12 et D, ainsi qu’en zinc, fer et cuivre. Il insiste aussi sur la nécessité de ne pas marginaliser les personnes atteintes, mais plutôt de les accompagner médicalement et socialement.
Maua Grace