Une fois de plus, une activité majeure qui devait mettre le Président de la République face à la jeunesse a été annulée, suscitant de nombreuses interrogations.
En tant qu’analyste politique, Graddy Oloko a été interpellé sur cette situation. D’après ses analyses et informations obtenues, un malaise persistant semble opposer le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) au Ministère de la Jeunesse et de l’Éveil Patriotique, dirigé par Madame la Ministre Noëlla Ayeganagato .
Ce n’est pas un cas isolé. En 2024 déjà, un événement similaire avait été annulé dans des circonstances quasi-identiques. Pour Graddy Oloko, la répétition de ces incidents témoigne d’un dysfonctionnement institutionnel qu’il devient urgent de résoudre.
Loin de pointer du doigt la ministre, Graddy Oloko estime au contraire que Noëlla Ayeganagato accomplit sa mission avec rigueur, engagement et une vision claire pour la jeunesse congolaise. Ses nombreuses initiatives montrent une volonté réelle de changement. Malheureusement, cette volonté se heurte à un Conseil National de la Jeunesse souvent instable et mal coordonné.
Selon les sources de Graddy Oloko, l’actuel président du CNJ, Monsieur William, entretiendrait des tensions répétées avec les autorités ministérielles, marquées par un manque de respect et de collaboration. Ce genre de scène, souligne-t-il, a déjà été observé sous l’ancien ministre Yves Bunkulu. Il s’agit donc d’un problème structurel récurrent qui freine l’élan des politiques publiques en faveur de la jeunesse.
Face à cela, Graddy Oloko recommande une réforme profonde du Conseil National de la Jeunesse et suggère que Monsieur William cède sa place à une nouvelle génération de leaders plus respectueux et capables de collaborer efficacement avec les institutions étatiques.
Enfin, Graddy Oloko salue la bravoure, la vision et la capacité d’action de Madame la Ministre Noëlla Ayeganagano. Il reste convaincu qu’avec des moyens adéquats et une équipe cohérente, elle fera rayonner l’espoir chez des milliers de jeunes Congolais qui ne demandent qu’à être écoutés, valorisés et encadrés.
LA RÉDACTION