La délégation officielle de la République démocratique du Congo est arrivée ce matin à Doha, au Qatar, pour poursuivre les négociations avec les représentants des révolutionnaires de l’AFC/M23.
Cette nouvelle phase du dialogue, facilitée par les autorités qataries, est considérée comme l’une des plus sensibles depuis le début des pourparlers indirects entre les deux parties.
Selon les informations recueillies par notre Câble, les discussions ont pour objectif d’aboutir à un accord-cadre ou à une feuille de route opérationnelle susceptible d’être signée dans les prochains jours. Cette éventuelle signature marque une volonté manifeste des médiateurs de faire progresser rapidement le processus de désescalade.
Un climat de prudence mais aussi d’espoir
Malgré les tensions persistantes dans l’Est de la RDC, la présence conjointe des délégations à Doha est perçue comme une évolution positive. Les observateurs régionaux soulignent que les précédentes tentatives de rapprochement avaient été entravées par le manque de confiance entre les protagonistes et par l’ampleur des enjeux sécuritaires.
Les autorités congolaises auraient reçu plusieurs garanties concernant la cessation des hostilités, la protection des populations civiles et le maintien de la souveraineté nationale dans les zones affectées.
Vers une stabilisation progressive ?
Si un accord venait à être signé, il pourrait ouvrir la voie à :
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une réduction immédiate des tensions sur le terrain,
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la mise en place d’un mécanisme conjoint de surveillance,
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l’implication renforcée des partenaires régionaux et internationaux,
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et un calendrier de retrait progressif des combattants.
Toutefois, les analystes appellent à la prudence : le défi majeur restera l’application effective des engagements pris.
Un rendez-vous diplomatique crucial
La communauté internationale observe de près ces pourparlers, considérés comme une étape déterminante dans la quête d’une paix durable dans l’Est du pays. Doha devient ainsi un carrefour stratégique pour une crise qui dure depuis plus d’une décennie.
Selon nos informations, les premières séances de travail devraient débuter dans les heures qui viennent.
LA REDACTION