Le Ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku, a tenu une importante séance de travail ce lundi 16 septembre 2024 avec S.E. Mme Lucy TAMLYN, Ambassadrice des États-Unis en République Démocratique du Congo, afin de discuter de la récente adoption de la stratégie nationale AGOA par le gouvernement congolais.
Cette stratégie, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de relance et de diversification des exportations congolaises, permet à la RDC de bénéficier à nouveau des avantages offerts par la loi américaine AGOA (African Growth and Opportunity Act).
Grâce à cette loi, un total de 26 produits d’origine congolaise pourront désormais être exportés vers les États-Unis sans le paiement de droits de douane, et faciliter ainsi l’accès au marché américain et offrir des nouvelles perspectives de croissance pour les entreprises locales.
La réunion a également porté sur les préparatifs pour l’organisation du forum AGOA, prévu pour se tenir à Kinshasa en 2025. Cet événement de grande envergure réunira des acteurs économiques et commerciaux de la RDC, des États-Unis et d’autres pays africains éligibles à l’AGOA.
Il s’agira d’une plateforme de dialogue et d’opportunités visant à renforcer les partenariats commerciaux et à promouvoir les échanges entre les différentes parties prenantes.
Dans le cadre de notre politique de diversification des débouchés commerciaux, la réadmission de la RDC à l’AGOA représente une opportunité unique. Nous avons ainsi adopté une stratégie nationale qui englobe 26 produits que nous pourrons exporter sans frais douaniers vers les États-Unis, ce qui constitue un levier de compétitivité important pour notre économie”, a déclaré le ministre congolais.
” Au cours de cette séance de travail, nous avons également discuté des détails pratiques liés à l’organisation du forum AGOA 2025 à Kinshasa. Nous avons validé les aspects relatifs à l’accueil des délégations, à l’hébergement, au transport, ainsi qu’aux autres commodités logistiques indispensables au bon déroulement de cet événement international. Désormais, place aux échanges entre les Chambres de commerce et aux partenariats économiques qui en découleront “, a-t-il ajouté.
Serge IRENGE