Marcel Malanga Malu, fils du chef présumé de la tentative de coup d’État de mai 2024 en République Démocratique du Congo, ainsi que deux ressortissants américains, Taylor Christa Thomson et Zalman Polun Benjamin, ont bénéficié d’une grâce présidentielle accordée par le président congolais Félix Tshisekedi.
Le 1er avril 2025, une ordonnance présidentielle a commué la peine de mort de ces trois individus en servitude pénale à perpétuité. Ces derniers avaient été initialement condamnés à mort suite à leur implication dans la tentative de renversement du gouvernement congolais, une affaire qui avait secoué le pays en mai 2024.
La commutation de leur peine est intervenue dans un contexte politique particulièrement tendu. La RDC traverse une période de négociations sensibles avec les États-Unis, notamment sur des accords miniers importants et sur la coopération en matière de lutte contre les groupes rebelles dans l’est du pays, région toujours en proie à des violences incessantes.
Suite à cette décision, les trois condamnés ont été transférés aux États-Unis pour purger leur peine de manière continue. Ce transfert a eu lieu dans un contexte international où les relations entre Kinshasa et Washington continuent de se renforcer sur certains dossiers stratégiques, notamment la gestion des ressources naturelles et la stabilité régionale en Afrique centrale.
Cette mesure de grâce présidentielle a soulevé diverses réactions au sein de la société congolaise, certains la considérant comme une volonté de désamorcer les tensions internationales, tandis que d’autres estiment qu’elle reflète une volonté politique de calmer les relations avec les grandes puissances occidentales tout en cherchant à maintenir la stabilité interne dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes.
Maua Grace