Personnellement, je pense que c’est dans les moments comme celui-ci que notre équipe a le plus besoin de nous.
Oui, la défaite face au Sénégal à domicile est dure, surtout après avoir mené 2-0… mais soyons lucides : je pense que notre pays n’a pas encore atteint le niveau d’une nation prête pour la Coupe du Monde.
Et pendant qu’on débat tactique, comportement et gouvernance, que dire de ce qui s’est passé dans les tribunes ? Les jets de projectiles et scènes de frustration donnent une image triste et honteuse de notre pays.
Le football, c’est aussi le respect.
Sur le plan sportif, l’entraîneur Desabre a des responsabilités claires. Sa lecture du match n’a pas été à la hauteur :
– Un milieu incapable de presser efficacement
– Des choix de remplaçants discutables
– Une mauvaise gestion des postes clés (n°9, milieux offensifs…)
Pourquoi amener 4 attaquants (Bakambu, Banza, Essende, Mayele) pour finalement n’en utiliser que deux en deux rencontres ?
Pourquoi si peu de profils créatifs au milieu ?
Pourquoi remplacer Mukau par Tshibola et pas par un profil plus offensif ?
Certains diront que la politique n’est jamais loin de ce genre d’événement… mais pour se qualifier à la Coupe du Monde, il nous faut bien plus que du rêve :
• l’organisation,
• la clarté dans les choix,
• la cohérence dans la vision
Rien n’est encore perdu. D’autres matchs arrivent (contre le Togo et le Soudan).
Restons mobilisés et surtout exigeants.
Par Raïssa Namashunju