Dans une déclaration musclée ce week-end, Grâce Ngolo, président du mouvement Association des Révolutionnaires Patriotes (ARP), a tiré à boulets rouges sur le ministre de l’Entrepreneuriat, Justin Kalumba.
Il accuse ce dernier d’avoir totalement vidé le ministère de sa substance et de son impact réel sur la jeunesse congolaise.
“Justin Kalumba est incompétent, il a transformé le ministère de l’Entrepreneuriat en un ministère fantôme !” a dénoncé Grâce Ngolo, visiblement excédé par ce qu’il qualifie de négligence institutionnelle.
Le leader de l’ARP appelle à une mobilisation nationale, en particulier des activistes et des jeunes entrepreneurs, pour exiger un “véritable changement” à la tête de ce ministère, qu’il considère comme crucial pour l’avenir économique du pays.
Un ministère sans vision ?
Grâce Ngolo reproche à Kalumba un manque flagrant de résultats, une absence de stratégie concrète pour l’inclusion économique de la jeunesse et un décalage complet avec les réalités du terrain.
Selon lui, “l’entrepreneuriat congolais ne doit plus être une façade politique, mais une véritable force économique et patriotique”.
Il insiste sur le fait que ce ministère mérite une personnalité “proche du peuple, engagée et compétente”, capable de transformer l’entrepreneuriat en un moteur du développement national.
Appel à l’engagement citoyen
Avec un ton résolument révolutionnaire, Ngolo exhorte la jeunesse congolaise à sortir du silence :
“Il est temps que la jeunesse prenne ses responsabilités et fasse entendre sa voix. Nous ne pouvons plus accepter que des ministères essentiels à l’avenir du pays soient dirigés par des personnes sans vision ni résultats.”
Cette sortie médiatique pourrait relancer le débat sur la réforme des institutions publiques, notamment celles dédiées à la jeunesse et à l’économie. Elle reflète aussi un climat de plus en plus tendu entre certains mouvements citoyens et les responsables politiques accusés de passivité.
Vers une action collective
Le président de l’ARP annonce des actions concrètes à venir. Bien que les détails n’aient pas encore été dévoilés, il est clair que le mouvement compte faire pression pour provoquer des changements significatifs dans la politique gouvernementale de l’entrepreneuriat.
En conclusion, cette déclaration met en lumière la frustration grandissante d’une partie de la société congolaise face à une gouvernance jugée déconnectée.
Le message de Grâce Ngolo sonne comme un appel à la responsabilité nationale et à la reconstruction d’un ministère fort, utile et efficace.
LA RÉDACTION