Moïse Katumbi a fermement condamné ce qu’il considère comme un procès politique intenté ou relancé contre l’honorable Augustin Matata Ponyo par la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo.
Il a dénoncé une violation flagrante des règles élémentaires du droit, rappelant que la même Cour s’était déjà déclarée incompétente dans cette affaire, alors que les faits en question étaient identiques.
Pour Katumbi, si les poursuites engagées aujourd’hui reposaient sur de nouveaux faits, une autorisation préalable aurait dû être obtenue, étant donné que Matata Ponyo est actuellement député national et donc protégé par des immunités parlementaires. À ses yeux, cette procédure judiciaire n’est rien d’autre qu’une farce. Il estime que le droit est non seulement bafoué, mais aussi manipulé pour satisfaire des intérêts purement politiques.
Il a insisté sur le fait que la RDC avait besoin d’unité, et non de règlements de comptes, encore moins à travers une justice instrumentalisée. Il a également fustigé une pratique qui, selon lui, écarte systématiquement tous ceux qui ne sont ni proches du pouvoir ni courtisans du régime en place – un régime que, selon lui, cette même Cour constitutionnelle aurait tenté de légitimer.
La Rédaction