Le ministre de la Justice de la République Démocratique du Congo, Guillaume Ngefa Atondoko Andali, a annoncé ce mardi la suppression du permis de culte, une mesure instaurée par son prédécesseur Constant Mutamba, qu’il a qualifiée de « sans base légale ».
Cette décision marque un tournant important pour les libertés religieuses dans le pays. Selon le ministre, l’objectif est de renforcer la liberté de religion et d’assurer une meilleure sécurité juridique aux confessions religieuses, dans un contexte où plusieurs organisations s’étaient plaintes d’obstacles administratifs injustifiés à l’exercice de leur foi.
Dans le même élan, Guillaume Ngefa a également annoncé la levée de la suspension temporaire de la délivrance de certains documents administratifs, facilitant ainsi les démarches des structures religieuses et autres associations.
Cette décision a été saluée par plusieurs acteurs de la société civile et représentants de confessions religieuses, qui y voient un signal fort en faveur du respect des droits fondamentaux et de la neutralité de l’État en matière religieuse.
LA REDACTION