À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée ce 8 mars sous le thème “Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation”, le Coordonnateur résident du Système des Nations unies en RDC, Bruno Lemarquis, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation préoccupante des femmes et des filles dans le pays.
En République démocratique du Congo, où cette journée est placée sous le thème “La Congolaise au centre des ambitions”, l’enjeu est d’autant plus crucial que la résurgence des combats dans l’Est du pays a exacerbé les violences basées sur le genre, plongeant des milliers de femmes dans une précarité extrême.
> “Depuis janvier 2025, la crise s’est sérieusement aggravée, entraînant une intensification des violences sexuelles, des abus et des déplacements forcés”, a dénoncé Bruno Lemarquis. Il pointe du doigt un phénomène devenu systémique, perpétué dans un climat d’impunité alarmant.
Malgré ces défis, le responsable onusien a tenu à saluer la résilience des femmes congolaises, qui continuent de soutenir leurs familles, d’entreprendre et de jouer un rôle actif dans la société, que ce soit dans les camps de déplacés, les villages ou les grandes villes comme Kinshasa et Goma.
Il a appelé à une action urgente pour intégrer les droits des femmes et des filles au cœur des politiques de paix et de reconstruction, soulignant que leur autonomisation est essentielle pour l’avenir du pays.
Nestor Ilo
