Les relations entre la République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis connaissent une accélération historique en 2025. Sécurité, exploitation minière, investissements et diplomatie régionale : l’accord en cours de finalisation entre Kinshasa et Washington pourrait redéfinir l’avenir de la RDC sur les plans économique et géopolitique.
Un accord ambitieux attendu
Le président Félix Tshisekedi s’est récemment rendu à Washington pour finaliser un partenariat stratégique majeur. Ce projet vise à permettre l’exploitation encadrée des ressources minières congolaises notamment le cobalt et le lithium en échange d’un soutien militaire, sécuritaire et financier massif des États-Unis. L’investissement est estimé à plus de 500 milliards de dollars sur 15 ans, une somme sans précédent dans l’histoire économique du pays.
Une réponse à l’insécurité à l’Est
Le volet sécuritaire de l’accord prévoit un appui américain à la pacification de l’Est de la RDC, particulièrement face aux groupes armés comme le M23. Cela s’inscrit dans une stratégie américaine de stabilisation régionale et de lutte contre l’exploitation illégale des ressources.
Vers un accord de paix RDC–Rwanda ?
Autre avancée notable : les États-Unis jouent un rôle de médiateur actif entre la RDC et le Rwanda. Une déclaration de principes a été signée fin avril, ouvrant la voie à un accord de paix entre les deux pays, attendu pour mi-juin à Washington. Ce projet pourrait mettre fin à des années de tensions frontalières et de conflits dans la région des Grands Lacs.
Une stratégie géopolitique américaine
Derrière ce rapprochement se cache aussi un enjeu global : limiter l’influence de la Chine sur les minerais stratégiques. En RDC, plus de 70 % du secteur minier est aujourd’hui sous contrôle chinois. Les États-Unis souhaitent rééquilibrer cette domination pour sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement critiques.
Ce partenariat entre la RDC et les États-Unis est porteur d’espoir, mais aussi de grands défis. Sa réussite dépendra de la transparence dans sa mise en œuvre, de la stabilité politique interne et de la volonté réelle des deux parties de bâtir une relation durable, bénéfique pour le peuple congolais.
LA REDACTION